orthopédie & traumatologie
L’orthopédie est une spécialité chirurgicale qui s’intéresse au diagnostic et à la prise en charge médicale et chirurgicale des maladies du système musculo-squelettique, c’est à dire des os, des articulations, des ligaments, des muscles, des tendons et des nerfs. On parle de chirurgie orthopédique.
De nombreuses affections entrent dans le domaine du la chirurgie orthopédique, et notamment :
Les fractures.
Les luxations.
Les hernies discales.
Les tumeurs osseuses.
Les anomalies de croissance, comme la scoliose ou la cyphose.
Ou encore les séquelles de maladies infectieuse ou inflammatoire, comme
l’arthrite rhumatoïde).
Certaines personnes sont plus à risques face aux affections du système locomoteur. Voici certains facteurs de risque reconnus :
L’âge, l’occurrence des maladies musculo-squelettiques augmentant avec
le vieillissement.
Le sexe, les femmes étant plus touchées par l’ostéoporose que les
hommes3.
La pratique d’un sport à risque (comme les sports de glisse).
La sédentarité.
Le surpoids, l’obésité.
Ou encore la génétique.
Le rôle du chirurgien orthopédique est d’assurer la correction fonctionnelle de l’appareil locomoteur. Pour cela, il intervient à différentes étapes :
Le bilan pré-opératoire, afin notamment de prévoir l’étendue de
l’intervention ;
L’opération en elle-même (réparation de fractures, remplacement
d’articulations douloureuses par des articulations artificielles, ou encore correction d’une malformation) ;
Le suivi post-opératoire.
La traumatologie est la spécialité médicale consacrée aux traumatismes physiques, c’est-à-dire aux coups, blessures ou chocs subis de façon violente et soudaine.
La traumatologie est rattachée à la chirurgie orthopédique et la chirurgie traumatologique, puisque les blessures graves relèvent de la chirurgie. Elle peut aussi relever de la médecine d’urgence, car bon nombre de traumatisés entrent à l’hôpital par cette voie.
Les sources potentielles de traumatisme sont, entre autres, selon la CIM10 (système international de classification des maladies) :
Noyade.
Autres accidents affectant la respiration.
Exposition au courant électrique.
Exposition à la fumée et aux flammes.
Exposition aux forces de la nature.
Lésions.
Agressions.
Faits de guerre.
Complications de soins médicaux et chirurgicaux.
Parmi les blessures prises en charge en traumatologie, citons, de manière non exhaustive :
Les fractures (tout le squelette peut être concerné).
Les plaies en tout genre ou traumatismes pénétrants (coupures,
lacérations, transpercements, blessures par arme à feu ou arme blanche…).
L’amputation traumatique.
Les brûlures.
Les traumatismes crâniens.
Les chocs (traumatismes contondants).
Les entorses, luxations (surtout l’épaule), foulures des articulations
et ligaments.
Les lésions musculaires (claquage ou élongation, par exemple, touchant
majoritairement les membres inférieurs).
Les lésions des nerfs et/ou des vaisseaux sanguins.
Les lésions traumatiques d’organes internes.
Les blessés graves sont généralement pris en charge en urgence dans un centre hospitalier :
Le traumatologue interroge son patient (s’il est conscient) pour évaluer
le type de blessure, les circonstances de survenue et la gravité.
Outre la nature du traumatisme et sa gravité, le traumatologue
souhaitera également connaître: le lieu de l’accident (maison, travail, route) - l’activité en cause (professionnelle, récréative, sportive) - le mécanisme impliqué (chute, brûlure,
morsure, choc…) - l’intention (intentionnel ou non).
Une fois le diagnostic posé, une prise en charge sera proposée. Elle
peut être chirurgicale ou faire appel à une contention (plâtrée ou non) : l’immobilisation plâtrée peut aussi être le complément d’une intervention chirurgicale - dans les cas les plus
graves (amputation, défiguration, brûlures graves…), un suivi en chirurgie plastique et réparatrice pourra être mis en place - si le traumatisme s’accompagne de séquelles
psychologiques, une prise en charge adaptée devra aussi être envisagée.